
Né à Barcelone, Martí Corbera commence ses études de danse à la célèbre École d’art dramatique de sa ville natale et reçoit, dès les débuts de sa formation, plusieurs prix, bourses et distinctions de la part d’institutions et concours prestigieux en Espagne, tels que Certamen de Barcelona et Certamen Coreográfico de Castellón. Ces récompenses lui ouvrent rapidement de nouvelles portes, lui permettant d’établir ses premières collaborations et résidences au sein de diverses compagnies de danse, à Madrid et à New York.
Martí Corbera s’est produit dans de célèbres salles et festivals de danse de la scène internationale, tels que le Gran Teatre del Liceu à Barcelone, l’Opéra de Tel Aviv, le Teatro Central de Seville, le Festival International de Sibiu, le Festival International de Danse de Grenade et le Festival de Maestranza.
Repéré par ses mentors dès son adolescence comme un talent exceptionnel, Martí Corbera débute sa carrière en tant que danseur de flamenco. Avant de fêter ses vingt ans, il danse déjà comme Premier danseur au sein des plus grandes compagnies de flamenco d’Espagne, tels que le Ballet Flamenco d’Andalousie et la Cie Danza Larreal. De plus, il est invité par la compagnie suisse Flamencos en Route pour se produire en tant que danseur en solo dans le cadre d’une longue tournée.
La collaboration entre Martí Corbera et le chorégraphe Juan Kruz Díaz de Garaio Esnaola débute à la Biennale du Flamenco, à Séville. Dès lors, les deux artistes collaborent sur plusieurs projets de danse contemporaine, comme par exemple Flamencolorquiano, présenté en 2019 au Festival de la Danse de Grenade. Parmi leurs prochains grands projets en collaboration, un trio pour deux danseurs et une musicienne, avec la grande violoniste baroque Midori Seiler, ainsi qu’une nouvelle chorégraphie pour l’opéra Guillaume Tell de Grétry, qui sera présentée à l’Opéra de Reims, en 2020.
Cette saison, Martí Corbera assumera également le rôle-titre du spectacle de La Danse du Soleil, l’une des plus importantes chorégraphies de Juan Kruz Díaz de Garaio Esnaola. Dans le cadre de ce spectacle singulier, Martí Corbera danse aux côtés des trente musiciens du Geneva Camerata, sur la musique du Bourgeois Gentilhomme de Lully et sur la Symphonie Nº40 de Mozart.